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texte 33 Le Parc mis en scène par Claude Régy au Théâtre de Chaillot, Paris 1986 par Jean Pierre Ceton et Pauline Dezert (page en construction, toute contribution est bienvenue : infos, souvenirs, commentaires, émotions, photos, vidéos...) GRAND THEATRE LE PARC DE BOTHO STRAUSS
Avec Yveline Ailhaud, Pierre-Alexandre Ant'Chouey, Laurent Arnal,
Charles Berling, Axel Bougousslavsky, Geoffrey Lawrence Carey, Texte français de Claude Porcell. Mise en scène de Claude Régy. Décor de Jean Haas. Sculptures de Francis Poirier. Costumes de Domenika Kaesdorf. Lumière de Patrice Trottier. Son de Patrice Bersani. Assistants à la mise en scène Alain Neddam, Eric Didry. Dramaturgie d'Armando Llamas. Coproduction "Les Ateliers contemporains" - Théâtre national de Chaillot DU 28 FEVRIER AU 23 MARS 1986 Soirée à 19h 30. Matinée le dimanche à 15h . Relâche le dimanche soir et le lundi.
Jean Pierre Ceton in The Park of Botho Strauss voir le site du photographe Nicolas Treatt Post sur Facebook du 27 décembre 2019
Je n’étais pas un proche de Claude Régy à qui m’avait présenté Yves-Noël Genod. Je ne l’ai connu qu’entre l’hiver 1985 et le printemps 1986. pas avant et ensuite très peu. Cependant j’ai eu avec lui une relation très forte de confiance et de sincérité pendant les mois de répétitions et de représentations sous sa mise en scène du « Parc » de Botho Strauss au théâtre de Chaillot. C’était avec Bulle Ogier et toute une équipe de comédien.nes merveilleu.ses dont Axel Bogousslavksy , et toute une équipe d’assistants dont Alain Neddam. Et d’autres dont j’ai un peu oublié les noms. Sauf que je me souviens d’avoir passé avec eux une des périodes les plus extraordinaires de mon existence, la vie en commun au moins 12 heures par jour comme je ne l’avais jamais supporté dans aucun groupe. C’était tous des gens de qualité, le chef en la matière étant ‘’Claude’’. Je me souviens de l’énorme bouquet de roses rouges qu’il nous a envoyé le soir de la première « avec beaucoup d’amour ». Je me rappelle comment dans une séquence il me poussait avec patience à crier hors de toute mesure, un cri que je ne parvenais pas à expulser moi l’écrivain engagé acteur. Ou me rappelle quand, pour une scène qu’il n’aimait pas, il m’avait invité à essayer quelque chose, à peine je l’avais fait en un mouvement sur le plateau, il m’avait arrêté : « Non, là tu fais du théâtre ! » Et puis il y a eu l’épisode de la lettre d’Antoine Vitez, le lendemain de la première du « Parc », qui avouait son incompréhension du spectacle. Sans les opposer j’ai pensé ce jour-là et le pense toujours que c’était Régy qui avait raison et pas Vitez sur le fond du théâtre. Il y a peu, sans doute 10 ans, je croise Claude Régy, lui dis que je suis heureux de le voir, que c’est formidable qu’il continue ses mises en scène sans la moindre envie de retraite ou quoi encore ? Oui, m’avait-il répondu dans un sourire transformé en rire, mais il faut y aller quand même !
Le lendemain de la première,
Vitez avait écrit une lettre à Régy / Claude voulait faire jouer un écrivain / En répétition, "alors là, tu fais du théâtre" / Regy avait d'abord fait supprimer des places / La musique du début me revient / Le e muet prononcé en fin de mots /
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20/02/2010
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