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texte 49 "Regarder loin" de Jean Pierre Ceton par Catherine Gottesman Paru en avril dernier (2014), ce livre se lit avec bonheur en raison de son optimisme, de sa liberté, de son originalité, de sa poésie. A la notice de l’éditeur publiée
sur la page de jeanpierreceton.com, j’ajouterai : la
leçon de bon sens, (cartésien, ou plutôt dans l’esprit des
Lumières car c’est une invitation à l’impartialité et à la
tolérance qui me rappelle le Fontenelle de la dent d’or, ou les
Lettres anglaises de Voltaire) ; la poésie des
perceptions, comme le soleil sur l’ordinateur, la mésange et le
miroir, les Japonais photographiant des chats, l’imaginaire
expliqué à son fils ; le plaisir de lire des pages sur M.
Duras, sur l‘écriture, sur les métaphores . Quant aux très nombreuses pages sur l’orthographe, qu’on partage ou non les idées de Jean Pierre Ceton, on peut les lire avec intérêt et apprécier les exemples de nouvelle orthographe : « temp » par exemple me réjouit beaucoup, car mes étudiants ne me l’avaient jamais proposé, se contentant d’écrire indifféremment « tant » « temps » « tend » « tent » et « t’en » ! Temp me va, puisque Jean Pierre sauve la famille temporelle, (sans oublier les tempuras japonais nommés ainsi par les Jésuites qui les préconisaient pendant les tempora du Carême). Le plaisir vient aussi de la succession des sujets traités : on passe de la politique à l’exploration de l’univers ou à des pages plus intimes. Et on retrouve des événements auxquels on a assisté si on habite Paris, Montréal, Trouville, Chaville… Une phrase que j’aime bien : « Plus on est dans la conscience, et plus on est dans la ferveur de la vie ». Regarder loin 6 août 2013.
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18/7/2015 / tous droits réservés / texte reproductible sur demande / m. à j. 18/7/2015 | ||
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