(d’après un blogue date de jpc du 14 novembre 2017)

Ça commence par le constat en Finlande d'une diminution du QI chez les jeunes depuis les années 1990, également constatée en Scandinavie et par les grandes écoles en France.
Bon c'est un documentaire sur Arte diffusé un samedi soir dont une ligne de présentation affirme : « les capacités intellectuelles ne cessent de diminuer à l'échelle mondiale ».

Ce qui, si on y pense bien, est difficile à croire. C'est plutot le nombre d'étudiants, d'universités, de musées, de bibiliothèques, d'inventions, de nouveautés etc. qui ne cessent d'augmenter.
Étonnant que les détracteurs du numérique n'aient pas pensé à le mettre en cause dans cette diminution du QI. Car les années 1990 correspondent précisément à l’irruption de la pratique habituelle des ordinateurs, téléphones etc.. Donc à l’usage de nouvelles logiques qui s'opposent aux logiques analogiques. Autrement dit, les questionnaires de QI, toujours les mêmes depuis des décennies, sont basés sur une certaine logique qui ne s'accordent pas forcement à celles du numérique.

Dernières sornettes des conservateurs, les jeunes générations deviendraient idiotes quand ce n'est pas de plus en plus autistes. Leur cerveau serait atteint soit par les perturbateurs endocriniens soit par l’usage intensif du numérique

Les corps seraient même déformés physiquement par l’utilisation du smartphone ou de la souris des ordinateurs.

A voir le niveau mental de la génération milléniale dite Y par rapport à celui des générations antérieures, souvent figées d’incapacité devant le moindre écran ou par habitude fermées à toute novation, on se pose des questions sur ce qui anime ceux qui préfèrent penser au contraire de tout constat objectif que « les capacités intellectuelles ne cessent de diminuer de par le monde ».

Ce qui est grave, c'est que ces thèses conservatrices s'unissent à celles des thèses populistes en général anti-immigration, mais aussi anti-numérique, anti-moderne et farouchement opposées aux valeurs qui vont avec.